LE MAHARADJA DES VAUX-DU-LOIR

Publié le 6 Mars 2022

 

 

Posant son écuelle sur le bord de son établi, le vieil homme s’est essuyé les moustaches d’un revers de la main. Il a regardé son fils avec embarras :

« Petit, tu le sais, les temps sont durs. Les toiles de chanvre ne sont plus à la mode, les paysans s’embourgeoisent et veulent du lin ou du coton. Ton frère et moi chômons la moitié de la semaine. Tu dois trouver un autre métier… »

 

Alors dans le silence de la nuit, le jeune homme a confectionné un maigre baluchon, dérobé le petit sachet de cuir repoussé orné de hiéroglyphes que son père lui avait montré pour s’en faire un porte-bonheur et avant que la mère ne réveille la maisonnée, il est parti, ne chaussant ses sabots qu’à la sortie du village. Il vient d’avoir 18 ans.

 

Le jeune homme s’appelle Pierre François Cuillier. Il est né le 6 août 1753 à Luceau dans les Vaux-du-Loir. Il est le fils de Marin Cuillier, tisserand et de Marie Anne Lefèvre.

Quand, quelques heures plus tard, le soleil a chassé les brumes matinales, il s’est mis à chanter. Il n’en veut ni à son père, ni à son frère mais au destin. Il en est persuadé, un jour il reviendra et les vengera.

 

Sur sa route qui le conduit vers le pays nantais, pour survivre, il vend un à un les quelques mouchoirs qu’il a pu ramasser dans l’atelier familial.

Sorti de son chanvre, son aventure commence en pays nantais où il se retrouve aux fonderies royales d’armes et de canons d’Indret, près de Nantes, où ne se contentant pas uniquement de fondre et polir, il est devenu en quelques mois un vrai spécialiste pour essayer les derniers fusils et faire cracher le feu aux canons flambant neufs. Très estimé, c'est là que Pierre Cuillier dit Petit Pierre va devenir Perron.

 

 

Entrée du port de Marseille 1754 - Joseph Vernet - extrait d'une huile sur toile - musée national de la marine

 

Un matin, il confie quelques écus pour sa famille à un ami qui rentre sur Château-du-Loir. Dans le même temps il signe un contrat de soldat volontaire pour la Compagnie des Indes Orientales et se retrouve sur le pont du navire « Le Sartine* » sous le commandement du capitaine Couronat bientôt supplanté en haute mer par un aventurier le « chevalier de Saint-Lubin » de son vrai nom Pallebot qui se dit chargé d'une mission secrète au nom du gouvernement. Perruquier de son métier comme Beaumarchais était horloger d’excellente facture, il prend les pleins pouvoirs sur l'équipage du « Sartine ».

Dans les cales du navire 600 000 livres en fusils, canons, boulets, poudre à canon, munitions de toutes espèces que Saint-Lubin entend livrer aux autorités Marathes de Pouné avec lesquelles il souhaite signer un traité d’amitiés au nom, dit-il, du roi de France.

 

Après quelques aventures notamment à l'île Bourbon, Perron, accoudé au bastingage du navire découvre les côtes indiennes.

Il y débarque à Chaoul sur la côte ouest le 16 mars 1777 en uniforme fripé et totalement démuni.

 

 

En Inde aux 18ème siècle,

on s'arrache les militaires français

 

 

 

Mahadji Shindé

 

 

Pendant près de deux siècles, l’Inde avait subi la férule centralisatrice des Grands Mogols d’Agra/Delhi. A la mort d’Aurengzeb* en 1707, les grands et petits vassaux, musulmans, indous, nababs ou raja, retrouvèrent leur autonomie traditionnelle : l’administration se rapprocha du peuple : les princes eurent besoin du soutien de leurs sujets. Un souffle de reconstruction souleva tout le continent et fit fleurir, à partir de nombreux centres dispersés, l’agriculture, les arts et le commerce. Sikhs du Penjab, Patanes du pays d’Aoudh, Rajpouts du Rajasthan et surtout les Marathes du Deccan septentrional… retrouvent leur identité, leur culture, leur fierté. C’est donc en pleine renaissance et effervescence que les voyageurs français arrivent vers le milieu du 18ème siècle : beaucoup vont y participer aux côté des cours indiennes, des rajas et des nababs qui les embauchent, s’arrachant à prix d’or les militaires français disposés à entraîner leurs troupes contre l’anglais, sans que leur qualité d’étranger constitue un obstacle à leur intégration.

Nous sommes à cette époque des « Lumières » où le voyage vers l'Inde s'inscrit dans un projet de commerce international où la France et l'Angleterre revendiquent férocement la première place.

 

 

 

Héroïsme, aventure, folies, victoires, échecs, vie et mort :

L’aventure de Perron

 

 

 

Pierre Cuillier - Perron

 

 

 

Après de nombreux rebondissements, Mahadji Shindé, le plus puissant chef Marathe a réussi à acheter les armes amenées et volées par Saint-Lubin.

Celui-ci à son retour en France sera enfermé à la Bastille en 1780 puis à Charenton pour usurpation de la qualité d'ambassadeur, abus de pouvoirs, falsification des pouvoirs du roi, vol de cargaison, mutinerie etc... Il s'évadera et se réfugiera en Allemagne puis en Hollande.

 

Pierre Cuillier-Perron séduit par les vastes horizons qu’il découvre, choisit de rester en Inde.

Dans le même temps, les Anglais qui souhaitent asseoir leur pouvoir par la force déclenchent une campagne à la hâte. Franchissant les montagnes avec leurs canons, ils marchent vers Pouné, la capitale de l’empire Marathe. Pour eux ce n'est qu’une simple promenade militaire. Shindé conscient du danger, embauche alors tous les artilleurs disponibles. Perron qui connaît les armes comme personne se porte aussitôt volontaire.

Le 14 janvier 1779 à la bataille de Wadgaon, il va démontrer toute sa science de l’artillerie et de la balistique. D'un seul coup de canon merveilleusement préparé et ciblé, il détruit le camp anglais et déclenche la charge des cavaliers Marathes.

Les vestes rouges agitent le drapeau blanc. En une journée Perron devient le héros français et à partir de ce jour un officier proche de Shindé à qui il va rester fidèle.

 

« Depuis Wadgaon, Pérou Saheb, tu es notre frère d'armes. C'est là dans le fracas de ton coup de canon que tu es né pour nous. Qu'importe ton village natal et le nom de ton père, tu es Pérou de Wadgaon ! Tu sais ce que signifie Pérou ? La goyave ! Tu es le fruit que nous a offert ce jour là la déesse de la victoire ». Ainsi s'exprima le grand chef Marathe.

 

Général Benoit de Boigne peint par Emmanuel Moreau

 

 

Acquérir de l’expérience, apprendre le métier de chef de brigade, c'est ce qu'il va faire auprès d'un officier de grand talent, le général Benoît de Boigne qu'il va rejoindre sur les conseils du chef Marathe auprès de la Bégum Sombre, femme de grande compétence diplomatique et militaire qui gouverne avec un courage obstiné le petit royaume de Sardhana au nord de Delhi.

 

Agra, Gelhi, Gwalior, Aligarh...de batailles en batailles à la chasse des ennemis de l'Empire Mogol, Perron d'une grande habileté gagne ses galons et quand, en 1796, de Boigne abandonne son service pour raison de santé, il place Perron, son homme de confiance à la tête de sa brigade. A ce moment, l'ex tisserand de Luceau devient le grand chef des armées Marathes à la tête de 100 000 hommes.

Quasi illettré à son départ de France, il parle le Persan, le Marathe et les dialectes locaux lui permettant de commander sans interprète ses hommes.

Couvert d'or, il engage de nombreux officiers européens et aident les français dans les comptoirs de Pondichéry ou Chandernagor... Il règne alors sur un petit royaume, entre le Gange, la Yamouna et le pays Marathe.

 

 

Chinsurah

 

 

Mariage et palais

 

Le 16 décembre 1782, il épouse à Agra Madeleine Déridan, la jolie métisse aux yeux immenses et cheveux de jais, fille du vendômois Louis Déridan marié à une princesse indienne, médecin et chirurgien français du puissant chef Marathe Hadji Shindé.

Elle sera sa Madhou, il sera son Pérou Saheb.

Deux enfants naîtront de cette union : Madeleine et François.

 

Au faîte de sa gloire, ce n'est pas son grade de général dont Perron est le plus fier, bien que le fait d'être le responsable militaire de nombreux forts dont celui de Delhi et d'Aligarh et de commander plusieurs dizaines de milliers d'hommes flattât son amour-propre.

Non, c'est bien la fonction d'administrateur d'une immense province peuplée de millions d'habitants où il cultive, entre autre, le coton et l'indigo... qui le comble de bonheur.

 

Lui qui n'avait connu dans sa jeunesse que misère et privations se voyait avec un plaisir paysan dépenser sans compter, acheter pour sa femme des châles magnifiques et des bijoux. A son départ, de Boigne lui confia son palais à Aligarh et Perron fit construire celui de Chinsurah, une bâtisse carrée, trapue, solide, sans fioritures avec des murs épais dont les fenêtres s'ouvraient sur un parc immense peuplé de manguiers, goyaviers, margousiers et figuiers...

Un conduit branché sur le canal du jardin, déversait une eau claire dans une piscine tapissée de mosaïques qui paraissait sortir d'un conte des milles et une nuit.

« Pérou Saheb tu es devenu fou » lui avait dit Madhou mais Perron est heureux en Inde.

 

 

 

Ce palais de Chinsurah existe toujours. Il est devenu un établissement universitaire initialement connu sous le nom de « New Hoogly College ». Une plaque mentionne le nom du général avec en Persan les titres conférés par l'Empereur Mogol à Perron.

 

 

 

 

 

Malheurs et trahisons

 

 

Le palais de Perron devenu New Hoogly College

 

 

N'oublions pas que la lutte avec les Anglais est permanente et féroce. Pour eux, Perron est devenu l'homme à abattre. Combattant sans relâche et soudoyant princes indiens et militaires français, les Anglais s'imposent partout. La trahison de Bourquien, chef de sa troisième brigade va entraîner la désertion de nombreux officiers qui lui devaient vie et fortune. La défaite d'Aligarh et la prise du fort va signer la fin de Perron.

« Trahison ! Trahison ! Tout n'est que trahison ! » S'écriera-t-il.

 

Pour comble de malheur un mois après la naissance de son fils François, Madhou, sa Madhou est emportée par une infection le jeudi 23 août 1804 à Chinsurah. Le jour même elle est enterrée à Chandernagor et les petites fleurs rosées qui tombaient des bougainvillées plantées autour de la tombe discrète couvrirent bientôt d'un éphémère linceul un beau rêve défunt.

 

La tristesse de Perron est immense. Il a tout perdu et l'Inde, pour qui il avait lutté était devenu tout entier anglais. L'empire de Mahadji Shindé, mort, n'existait plus.

 

 

Une fortune pour une autre vie

 

 

 

Madeleine Perron

 

Le 7 janvier 1806, Perron et ses enfants à la peau cuivrée avec des anneaux d'or au cou et aux bras s'embarquent sur le « Twe Gysbarts », un navire danois à destination de Copenhague avec tous les bagages de Madhou, ses châles, ses bijoux, ses pagodes d'or.

Parti à 18 ans de la maison familiale Pierre Cuillier a couru l'aventure avec une volonté et une ténacité peu communes, bon administrateur, vaillant combattant, jusqu'au bout fidèle au baron Shindé.

 

A la tête d'une fortune prodigieuse, il débarque à Hambourg le 23 septembre 1806 et dès novembre de la même année, il arrive au domaine du Fresne à Authon qu'il a acheté avec son château, bois, terres et prairies dans cette vallée du Loir où il avait vu le jour 53 ans plus tôt.

L'année suivante il se remarie avec Anne Joséphine du Trochet. Cinq enfants naîtront de cette union.

 

L'éducation de ses enfants, la gérance de sa fortune et de ses terres remplirent les premières années de sa vie au Fresne. Sa vie, devenue régulière et monotone, offrait le contraste le plus complet avec ses brillants souvenirs. Il se plaisait à répandre les bienfaits. Des voyageurs partant pour l'Asie venaient lui réclamer des renseignements.

 

 

Le château du Fresne à Authon 41

 

 

En dehors des visites et ses occupations quotidiennes, il aimait à s'asseoir à l'entrée de son château, sur la terrasse, le visage tourné vers la longue allée découverte. Il y restait des heures entières dans de muettes contemplations. A quoi pensait-il ? Sinon à son glorieux passé, le pays Marathe, les vallons fertiles des Provinces centrales, les sables et déserts du Radjastan jusqu'à la Mésopotamie florissante, entre le Gange et la Yamouna et à sa Madhou.

 

Les deux amis, de Boigne et Perron ne se revirent jamais mais échangèrent de nombreuses longues lettres passionnantes et émouvantes «...Nous avons eu tous deux des destinées peu communes. Oui, nous avons vécu une belle aventure ! De mon enfance sur les bords du Loir tout s'est effacé ou presque, comme si je n'avais commencé de vivre que lorsque je suis arrivé là-bas.... Ah ! mon cher et digne ami, le 23 août 1804, quelque chose s'est brisé dans mon cœur...Si Madhou avait vécu, croyez-vous qu'elle aurait été heureuse ici ? Dans l'humidité de mon parc et la grisaille de nos ciels ? Elle se faisait une si grande joie de connaître enfin la France. J'essaie de me consoler de sa disparition sans y parvenir...» écrivait Perron le 23 août 1827.

 

A l'automne 1816, le comte de Montesquiou-Fézensac, ancien président du corps législatif, grand chambellan de l'Empereur, Pair de France et châtelain de Courtanvaux demandait un entretien à Perron.

Le résultat en fut le mariage de Madeleine à la peau cuivrée et au cheveux de jais avec Alfred de Montesquiou-Fézensac le 10 novembre 1817. De ce jour date une orientation nouvelle qui devait décider de l'établissement de tous les autres enfants du généralissime Perron et de sa descendance.

 

Le 21 mai 1834 le général Perron meurt à 81 ans en son château du Fresne à Authon dans les Vaux-du-Loir emportant avec lui tous ses souvenirs. Il refusa toujours d'écrire ses mémoires : « ...qui voulez-vous que nos histoires intéressent ici, puisque nous n'avons rien pu changer au cours de l'histoire ? » écrivait-il ce 23 août 1827 à son cher ami Général Comte de Boigne.

 

 

Ma rencontre avec Perron

 

 

 

 

J'ai rencontré Pierre Cuillier-Perron par hasard, au coin d'une rue à Luceau. J'ai voulu savoir et j'ai découvert un personnage fascinant qui depuis des semaines et même des mois occupent mes soirées, hante mes nuits.

 

Je me suis plongé avec une passion dévorante dans l'épopée de ce mercenaire de l'espoir, à la conquête de sa liberté, entouré de ses autres aventuriers, les Dudrenec, Saint-Lubin, de Boigne, Madec, La Flotte, Loustaunau, de Polier et tant d'autres. J'ai vibré au récit de ses batailles, imaginé des paysages, lu et relu les lettres et pleuré avec lui à la mort de Madhou.

 

Résumer la vie de Pierre Cuillier-Perron en quelques lignes n'a pas été une mince affaire.

Je me suis inspiré d'articles, de rapports, d'ouvrages qui dressent une fabuleuse fresque de cette présence française d'une soixantaine d'années aux Indes faite d'héroïsme, d'aventures, de folies, de victoires, d'échecs, de vie et de mort.

J'ai lu et relu « Le Gardien du Gange » et « Les Indes Florissantes » de Guy Deleury,

le « Roman de la Bégum Sombre » de Michel Larneuil, « Général Perron, généralissime des armées de Scindia et du Grand Mogol » d' Alfred Martineau.

 

J'ai souhaité vous faire partager ces moments d'une rencontre avec un personnage oublié de l'histoire et son destin extraordinaire.

 

 

 

 

 

Le palais de Perron à Chinsurah

 

 

 

Je vous souhaite une bonne semaine !

 

Yves

Rédigé par Yves de Saint Jean

Publié dans #patrimoine

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D
effectivement, "le fresne "et "l'étoile" , les deux sur commune d'AUTHON, propriété des Sauvage de BRANTES. Ma confusion vient du fait que j'ai visité des coupes de bois sur les deux domaines; La famille Giscard habitait l'étoile, .La forêt voisine de PRUNAY leur appartenait aussi je pense .D'où confusion.<br /> Savez vous si la famille de Brantes avait acquis le domaine à la succession du général? ou bien y a t il eu avant eux d'autres familles ?<br /> <br /> Quant à "daridan", c'est le nom d'une famille foncière du secteur. Je me demandais simplement si par hasard 'il y avait un lien . Mais aucun doute sur la justesse de vos recherches si intéressantes;
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Y
Bonjour <br /> en ce qui concerne la propriété du Fresne, je pense que c'est resté dans la descendance de Perron avec les beaux mariages successifs de ses enfants. Dans son "voyage en France" Ardouin Dumazet en 1910 en parle suite à une rencontre avec un de Brantes à Couture. J'ai recherché ce texte malheureusement je n'ai pas remis la main dessus. La propriétaire actuelle du Fresne est Flore de la Moussaye (famille de Brantes). J'ai écrit mais je n'ai eu aucune réponse. Dommage.<br /> Pour les Déridan c'est plus compliqué. Je sais seulement que le père de Madeleine épouse métisse de Perron était originaire du vendômois. mais tout ceci est bien vieux.<br /> Amitiés à vous <br /> Yves
A
s'agit t-il de la famille "DERIDAN" ou DARIDAN ? <br /> <br /> S'agit il du" fresne" commune d'AUTHON ou plutôt du "FRESNE" commune de PRUNAY ( les de BRANTES aujourd'hui), <br /> <br /> il est possible qu'il y ait un "fresnes" à authon. commune voisine où les giscard pssèderent ( ou possèdent encore"l'étoile"<br /> <br /> pour ma simple info! car je peux me tromper, le chateau "de Brantes"peut se situer sur commune d'AUTHON. tellement c'est proche
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Y
Cher ami<br /> De tous les documents consultés et de la généalogie de Perron il s'agit de Deridan (Madeleine Deridan). <br /> il s'agit du château du Fresne à Authon de la famille de Brantes et où résidait Giscard. Authon commune où il est enterré. J'ai tenté de prendre contact avec la propriétaire actuelle mais je n'ai reçu en réponse que le silence. Dommage.<br /> Bonne journée <br /> A bientôt <br /> Amitiés <br /> Yves
M
Très belle histoire et très beau parcours de CUILLIER PERRON<br /> J'ai un ancêtre René Morand né le 18/02/1755 à Luceau, peut-être se sont-ils connus ?<br /> Merci pour ces remontées ans le temps<br /> Amitiés,<br /> Monique
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A
Fantastique. <br /> Je vais suivre ce chemin d'aventure exotique d'un enfant du pays de France, chemin défriché comme on peut s'en douter et merveilleusement offert.<br /> Merci.<br /> Bien cordialement.
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Y
En fouillant un peu on découvre des personnages étonnants oubliés de l'histoire. Perron en fait partie. <br /> Amitiés <br /> Yves